Une Exposition dès un jeune âge
En tant que personnage public et simple citoyen, John Diefenbaker se distingua par sa défense des intérêts des peuples autochtones. Dès un jeune âge, Diefenbaker établit des relations avec des groupes et des chefs autochtones tout en étant témoin des effets oppressifs des politiques coloniales. Ces expériences influèrent sur ses actions pour le reste de sa vie.
« Les Indiens ... j’ai vu leurs conditions [de vie]. Incroyable – la pauvreté, l’injustice qui leur a été faite. Des traités faits dans la même région où je vivais ; je les ai vu brisés [et] sans recours ».
– Diefenbaker, 1976
Vers une Relation nouvelle
En 1958, Diefenbaker nomma James Gladstone, (Akay-Na-Muka ou « Plusieurs fusils »), des Premières Nations Kainai (tribu des Blood) comme premier sénateur autochtone du Canada. Bien que M. Gladstone soit sénateur et défenseur des droits issus de traités et qu’il militât pour la révision de la Loi sur les Indiens, il ne put voter. Cependant, deux ans plus tard, Gladstone fit adopter le Projet de loi au Sénat qui donna à tous les membres des Premières Nations le droit de voter au niveau fédéral.
Un pied d’égalité
En 1960, le gouvernement de Diefenbaker donna le droit de vote à toutes les Premières Nations, établissant par cela, sa contribution la plus importante aux droits des Autochtones. Avant cela, pour pouvoir voter, les Autochtones renoncèrent à leur statut juridique – y compris à tous les droits issus de traités et à la liberté de vivre dans les réserves. En 1962, les Premières Nations se rendirent aux urnes fédérales pour la première fois. À 65 %, la participation électorale surpassa toute attente.
« La récente loi … [donne] à tous les Indiens le droit de vote aux élections fédérales ... les droits existants et les traités traditionnels ou autrement détenus par les Indiens ne seront aucunement abrogés ou diminués ... L’intention du Parlement [est] d’accorder un droit supplémentaire … le droit de vote sans restriction ».
– Diefenbaker, 1960